En Norvège, aucun aliment génétiquement modifié n'est autorisé pour la consommation humaine. Dans l'aquaculture, les aliments pour poissons sont également sans OGM.
Les zones côtières représentent un grand potentiel pour la production alimentaire et il est primordial que cette production se déroule de manière durable, sans causer des dommages inacceptables à l'environnement.
Les produits utilisés pour traiter les poux du saumon sont-ils nocifs pour l'environnement et les crustacés ?
Les pisciculteurs emploient divers moyens pour traiter les poux, y compris les labridés et des médicaments autorisés. Tous les médicaments utilisés sont approuvés par l'Agence norvégienne des médicaments, suivant de minutieux examen. Les médicaments sont soumis à des réglementations strictes, compte tenu de leur impact possible sur l'environnement, et en vue de réduire l'utilisation de ces traitements. L'été (juin, juillet, août) est la saison de la mue des crustacés, qui peuvent se trouver à proximité des sites d'aquaculture. Par conséquent, de fortes restrictions sur l'utilisation de médicaments à cette période préviennent d'éventuelles conséquences sur les coquillages.
La sécurité alimentaire est une priorité en Norvège. Pour l'industrie aquacole cela signifie qu'il existe un système complet qui assure que la nourriture et les poissons soient sains et sûrs à manger. Cela implique également une transparence totale quant aux informations relatives à la sécurité alimentaire.
L'objectif "zéro fuite" de l'industrie a pour but d'arriver à un niveau si faible d'échappés qu'il n'y aura aucun effet sur le saumon sauvage. Les régulations du gouvernement apportent aujourd'hui davantage de rigueur afin de réduire le problème.
Les enceintes et installations sont conçues de sorte que les poissons puissent disposer de beaucoup d'espace pour nager et vivre selon leur comportement naturel. La construction et l'entretien des infrastructures doivent être conçus de façon à donner aux poissons la meilleure protection possible contre les attaques provenant d'autres organismes.
Événements et étapes de l'histoire de l'aquaculture norvégienne.
Pour la première fois, la valeur à l'export du saumon et de la truite de Norvège, dépasse 50 milliards de couronnes norvégiennes. L'UE est le marché le plus important, mais le saumon est exporté vers plus de 140 pays dans le monde.
Les autorités ouvrent des concessions de développement pour stimuler de nouvelles solutions techniques, y compris les installations offshore en pleine mer.
Le premier saumon norvégien certifié par l'Aquaculture Stewardship Council (ASC) est introduit sur le marché. L'ASC est une organisation indépendante à but non lucratif qui régit des normes mondiales pour une aquaculture durable. L'organisation a été développé en collaboration avec des représentants de l'industrie de l'aquaculture norvégienne.
En 2013, la Norvège a exporté des produits de la mer pour une valeur totale de 61 milliards de NOK (€ 7,2 milliards). Les exportations de saumon et de truite se sont élevées à 42,2 millions de NOK (€ 4,96 milliards).
Myndighetene lanserer en ny type "grønne" konsesjoner som skal stimulere til teknologiutvikling i næringen. En del av inntektene som før gikk til staten skal gå til fylker og kommuner med havbruksvirksomhet.
La Norvège génère 60 pour cent de la production mondiale de saumon Atlantique. Le deuxième plus grand producteur de saumon est le Chili, avec 19 pour cent.
Le ministère de la Pêche et des Affaires côtières est placé sous la juridiction du ministère de l'Industrie, qui est rebaptisé le ministère du Commerce, de l'Industrie et de la Pêche.
Les entreprises norvégiennes des produits de la mer participent à l'établissement de l'Aquaculture Stewardship Council (ASC). L'ASC est une organisation indépendante à but non lucratif fondée en 2010, qui a pour but d'assurer la gestion des standards mondiaux de l'aquaculture durable.
Les sociétés membres de la Fédération norvégienne des produits de la mer s'engagent à respecter de nouvelles mesures pour renforcer la prévention anti-évasions et anti-poux du saumon, les deux plus grands défis de l'industrie. Le but de ces mesures est de s'assurer que l'aquaculture n'affecte pas la population de saumon sauvage ou la truite de mer.
L'utilisation du CO2 comme méthode anesthésique est abolie dans l'industrie de l'aquaculture. La procédure est remplacée par l'étourdissement électrique ou à percussion. Les méthodes utilisées pour étourdir ou abattre les poissons doivent veiller au bien-être à la qualité des animaux.
Le ministère de la Pêche et des Affaires côtières annonce sa stratégie pour une industrie de l'aquaculture respectueuse de l'environnement. Il y a un accord sur le fait que l'aquaculture norvégienne devrait être autorisée à se développer, mais cela doit se faire d'une manière durable.
Les norvégiens consomment des sushis pour plus de 271 millions de NOK (€ 32 millions). Dans le monde, le marché du sushi croît d'environ 30 pour cent chaque année. La tendance conduit à une demande grandissante en saumon norvégien.
C'est la première année que les poissons des piscicultures norvégiennes comptent pour plus de la moitié de la valeur des exportations des produits de la mer en Norvège.
Le Parlement norvégien a introduit la nouvelle Loi sur l'aquaculture, visant à « promouvoir la rentabilité et la compétitivité de l'industrie de l'aquaculture dans le cadre du développement durable et de l'apport de valeur ajoutée sur le littoral ».
Il y a environ 50 restaurants qui servent des sushis en Norvège, la plupart d'entre eux à Oslo.
La Norvège exporte 343 000 tonnes de saumon.
Pas moins de 1 220 sites aquacoles ont le permis d'élevage de saumon et de truite en Norvège. 11 ans plus tard, il y a 50 sites en plus. Durant la même période, le nombre de licences pour d'autres espèces, comme le cabillaud et le flétan blanc, double.
Les États-Unis accusent la Norvège de faire baisser les prix du saumon et imposent une pénalité fiscale de 26 pour cent sur le saumon norvégien. Entre 1990 et 1991, l'exportation vers les États-Unis chute de 9 300 à 800 tonnes.
La production de l'industrie atteint 170 000 tonnes, contre 8 000 tonnes en 1980 et 500 tonnes en 1970. Afin de réguler le marché, la FOS (l'Organisation de la vente des pisciculteurs) lance un programme de congélation.
En raison de l'élargissement de la production, le prix du saumon a diminué de moitié au cours des quatre dernières années.
Thor Listaus part en expédition au Japon pour étudier le potentiel d'exportation des produits de la mer de Norvège. Ce voyage marque le début du « Projet Japon », avec pour objectif de doubler les exportations de poisson norvégien vers le Japon. Le résultat en est bien meilleur : dans les cinq années entre 1986 et 1991, l'export norvégien augmente de 250 pour cent. Le saumon et la truite couvrent la plus grande partie de cette croissance, car ils approvisionnent le très important marché du sushi.
La Norvège émet une nouvelle loi portant sur l'élevage de poissons et de crustacés. Selon la loi, seul l'enregistrement (plutôt qu'une concession) suffit pour produire des smolts. Cela conduit à un surinvestissement dans les années suivantes.
Les maladies dans les bassins devient un problème si important que la FOS (l'Organisation de la vente des pisciculteurs), lance le projet "Frisk Fisk" (« poissons en bonne santé ») afin de soutenir l'éducation et la recherche dans leur lutte contre les maladies.
Pendant longtemps, l'aquaculture a été considérée comme une activité secondaire de l'agriculture ou de la pêche traditionnelle. Cette attitude change lorsque le cadre réglementaire de l'industrie passe du ministère de l'Agriculture au ministère de la Pêche. Au même moment, la Norvège adopte une nouvelle loi relative à la pisciculture.
La production de l'industrie atteint 8000 tonnes, contre 500 tonnes dix ans avant. 70 pour cent des élevages sont situés dans les régions de Hordaland, Møre og Romsdal et Sør-Trøndelag. Cependant, lors des quatre phases d'attribution de concessions au cours des années 1980, la priorité a été donnée aux trois régions les plus septentrionaux. Après la phase finale en 1989, l'industrie de l'aquaculture s'était bien développée tout le long de la côte norvégienne.
Dans la seconde moitié des années 1970, l'industrie se développe à un rythme si rapide que l'octroi de concessions (licences) est mis en attente.
Pour la première fois, la production de saumon dépasse la production de truite arc-en-ciel, qui dominait l'industrie à ses débuts. Deux ans plus tard, la valeur primaire du saumon est trois fois plus grande.
De 1972 à 1975, la production aquacole en Norvège augmente chaque année de 40 pour cent.
L'industrie aquacole connaît une crise de son chiffre d'affaires due à une croissance rapide de la production. Afin de réguler le marché, les industriels s'engagent à congeler le poisson pour éviter une sous-cotation des prix.
Initié par le Comité Lysø, le Parlement norvégien adopte une loi sur les concessions. Son but est de réglementer le développement de cette nouvelle industrie de manière à prendre en compte les communautés habitant le littoral, et éviter qu'elle ne soit réservée aux géants de l'industrie. La loi donne aux autorités le droit de réglementer la qualité et la santé des sites aquacoles.
Présidé par Nils Lysø, ancien gouverneur de la région de Sør-Trøndelag, le Comité Lysø a pour mission d'étudier le potentiel, l'organisation, les besoins en compétences et le cadre législatif de l'aquaculture. Il conclut que chaque établissement doit être suffisamment grand pour pouvoir fonctionner en tant qu'entité économique indépendante.
Tout a commencé avec une enceinte construite par des entrepreneurs sur l'île de Hitra en 1970. Aujourd'hui, des centaines d'installations sont dispersées au large de la côte norvégienne, où la température et les courants de l'océan offrent des conditions optimales à la croissance du saumon. Au début, les entrepreneurs innovants gagnaient leur savoir par de multiples essais et erreurs. Au fil du temps, l'industrie, le gouvernement et les scientifiques ont construit une coopération fructueuse, de laquelle l'industrie professionnelle et robuste d'aujourd'hui a pu émerger.
Les frères Ove et Sivert Grøntvedt placent 20 000 saumoneaux sur l'île de Hitra, dans une enceinte considérée comme le premier bassin à saumon du monde. Les frères Grøntvedt parviennent à réaliser un bénéfice dès la première année. Au début des années 1970, un kilogramme de saumon coûtait entre 80 et 90 NOK, ce qui 40 ans plus tard, correspond à l'équivalent d'environ 600 NOK (€ 70) par kilogramme.
Le professeur Harald Skjervold de l'Université agricole d'Oslo installe un site de reproduction de truite arc-en-ciel à Romerike avec des œufs provenant de Norvège, de Suède et du Danemark. Il reçoit également un permis de pêcher des saumons géniteurs provenant de 41 rivières et crée un programme de reproduction du saumon norvégien. C'est grâce aux professeurs Skjervold et Trygve Gjedrem que la Norvège détient le matériel génétique le plus ancien et le plus pur au monde pour le saumon et la truite.
Karsten et Olav Vik, l'un architecte et l'autre jardinier, sont deux des nombreux pionniers qui se sont inspirés du modèle danois d'élevage de la truite en eau douce. Les frères placent leur truite arc-en-ciel dans des caisses en bois flottantes et constatent que les poissons s'habituent progressivement à l'eau de mer. Ils nourrissent la truite avec des carapaces de crevettes pour donner à la chair du poisson sa couleur rouge caractéristique.
« L'élevage de la truite arc-en-ciel, activité plausible ou arnaque publicitaire ? », s'interroge le journal Bergens Tidende. Deux ans plus tard, le titre du journal Adresseavisen annonce « La tuite arc-en-ciel, nouvel animal domestique ? »
Dans un petit fjord aux alentours de Lyngdal, Theis Jakobsen commence à nourrir la truite arc-en-ciel qu'il importe vivante du Danemark. La même année, Erling Osland démissionne de son poste à l'usine d'aluminium de Høyanger et décide de se dédier à la pisciculture à temps plein. Il avait déjà un bassin de truites arc-en-ciel fabriquée sur une plage, qu'il entretenait depuis plusieurs années. À l'époque, l'idée que quelqu'un veuille faire de l'aquaculture sa principale source de revenu était révolutionnaire, puisque c'était encore pour la plupart une activité secondaire.
Reidar Carlsen est nommé ministre de la Pêche et des Affaires côtières, premier homme politique à remplir cette fonction en Norvège.
Le Centre des produits de la mer de Norvège est un organisme qui a été créé afin de renforcer la notoriété mondiale des produits de la mer de Norvège.
Plus sur poissons-de-norvege.frLa Fédération norvégienne des produits de la mer (Sjømat Norge) représente les intérêts d'environ 500 sociétés membres, au sein de l'industrie de la pêche et de l'aquaculture en Norvège.
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