Des traces d’éthoxyquine peuvent être trouvées dans de nombreux aliments, tels que les fruits et les légumes, la viande et le poisson. L’éthoxyquine est un antioxydant de synthèse utilisé dans la production de plusieurs types d'aliments pour animaux pour protéger les graisses et les vitamines liposolubles (A, D et E) de l'oxydation. Les antioxydants sont utilisés comme conservateurs dans les aliments pour animaux et les aliments pour les humains. Les antioxydants protègent les aliments contre le rancissement et protègent les animaux contre des dommages aux cellules causés par l'oxydation.
Les teneurs en éthoxyquine dans les aliments pour poisson est très modeste. L'UE a fixé une limite maximum de 150 mg par kg d'aliment pour les animaux. Les données de surveillance de l'alimentation des poissons en Norvège montrent une moyenne de 20 mg d’éthoxyquine par kg d'aliments.
Reste-t-il des traces d’éthoxyquine dans le saumon que l’on mange ?
La substance peut être transférée de l'alimentation animale à la chair du poisson, selon les études faites par les autorités alimentaires norvégiennes1. L’UE n’a actuellement pas fixé de limite maximum en teneur d’EQ dans les poissons.
Pour protéger la santé, on utilise des limites maximales, comme la limite maximale de résidus (LMR). Plusieurs LMR différentes existent pour l’EQ en fonction de l'aliment concerné, et ces LMR varient d'un pays à l'autre. Les Etats-Unis ont établi une limite maximale de résidus pour l’éthoxyquine de 0,5 mg par kilogramme de viande et d'œufs, 3 mg / kg dans le foie de volaille et de 5 mg / kg dans la graisse de volaille. Dans l'UE, il n’y a pas de LMR pour EQ dans les aliments pour les humains.
La dose journalière admissible (DJA) d'éthoxyquine pour les humains est 0,005 mg par kg de poids corporel. Une grande portion (300 grammes) de saumon d'élevage contient moins de 15% de la DJA d’éthoxyquine.
Des lacunes dans les données
L’UE surveille la sécurité alimentaire liée à tous les additifs dans l'alimentation pour les animaux et les humains. La Norvège suit la législation européenne dans ce domaine. Un rapport de l'EFSA (2015) conclut qu'il y a un manque de connaissances et de données pour estimer le risque potentiel pour la santé humaine / animale ou de l'environnement en utilisant l’EQ comme additif dans les aliments pour animaux.
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